Qu’est-ce que l’astrophotographie ?
Littéralement, c’est la photographie des astres… et les astres sont, sans discernement, tout ce qui se trouve dans le ciel : le Soleil, la Lune, les planètes, les comètes, les nébuleuses, les amas, les galaxies, etc.
Au début de cette spécialité, toutes les photos du ciel et de ses composants ont été réalisées au XIX° et au XX° siècles sur des plaques photosensibles puis sur des films de différents formats, que ce soit en noir et blanc ou en couleurs. On était alors obligés de faire de très longues poses sur un support unique pour prendre des clichés d’objets lointains ou faiblement lumineux. C’était l’ère de la photo « argentique », qui nécessitait des traitements ultérieurs de développement, de bains de révélateur et de fixateur, de séchage, etc.
L’arrivée de la photo “numérique” à l’extrême fin du XX° siècle a balayé toute cette technique en la remplaçant très rapidement par quelque chose de beaucoup plus souple et plus performant, qui s’est généralisé et est devenu en quelques années accessible aux amateurs.
Par contre, il faut savoir que les anciennes obligations fastidieuses de traitement des films argentiques ont été remplacées par d’autres contraintes inhérentes à la photo numérique, que sont tous les post-traitements réalisés avec des ordinateurs, pour qu’une série de clichés (généralement nombreux) arrivent à former une image finale satisfaisante. Mais il faut bien admettre que les résultats sont là et que l’astrophotographie à fait des progrès foudroyants par rapport à son ancêtre argentique.
On peut comparer cette révolution à celle de la télévision où, dans les années 1945-1980/90, on avait des émissions et des récepteurs analogiques, d’abord en N&B, puis en couleurs, avec un son pitoyable jusqu’à ce que la télévision numérique fasse son apparition avec des émissions et des récepteurs en haute définition, puis en 4K avec le choix parmi plusieurs langues, tout ça avec une sonorisation Dolby stéréo multicanaux.
Nous ne parlerons donc par la suite que de la photo numérique, sachant que peut-être désormais, seuls quelques rarissimes nostalgiques d’un passé archaïque, feraient encore de l’astrophotographie argentique. Il n’est même pas certain qu’il en existe encore !